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appel à évacuer le littoral en Nouvelle-Calédonie

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De nombreux habitants roulent jusqu’aux hauteurs de Whangarei, en Nouvelle-Zélande, alors qu’une alerte au tsunami a été lancée, le 4 mars.

Une alerte au tsunami dans toute la région du Pacifique a été émise, jeudi 4 mars, après un séisme de magnitude 8,1 à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique qui font partie de la Nouvelle-Zélande. Le centre d’alerte aux tsunamis dans le Pacifique, situé à Hawaï, a averti que des vagues pouvant atteindre jusqu’à trois mètres de haut pouvaient toucher le Vanuatu et le territoire français de Nouvelle-Calédonie.

« Des vagues de tsunami ont été observées », a mis en garde le centre d’alerte au tsunami, expliquant que des petites ondes avaient déjà été mesurées près de la capitale des Tonga, Nuku’alofa.

Appels à la vigilance

« Une vague de un à trois mètres va impacter l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Il faut que les gens quittent les plages et arrêtent toute activité nautique, il ne faut pas récupérer les enfants à l’école pour ne pas créer d’encombrement », a déclaré à la radio NC 1ère Alexandre Rossignol, porte-parole de la sécurité civile, faisant état d’une « réelle menace » car la vague, attendue vers 10 heures, heure locale (minuit à Paris), pourrait « pénétrer dans les terres ».

Cet organisme a ajouté que des vagues de plus petite taille étaient aussi susceptibles d’atteindre des pays aussi éloignés de l’épicentre du tremblement de terre que le Japon, la Russie et le Mexique, ainsi que les rives de l’Amérique du Sud.

Le ministre des outre-mer Sébastien Lecornu a déclaré dans un tweet suivre « minute par minute la situation dans nos territoires du Pacifique avec le préfet [de Wallis et Futuna] et les Hauts-commissaires en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française ». M. Lecornu a ajouté que « les zones côtières à risque ont été évacuées » et a appelé « chacun à la vigilance ».

Le directeur de la sécurité civile en Nouvelle-Calédonie, le colonel Frédéric Marchi-Leccia, a rappelé dans un tweet qu’il ne fallait « pas diminuer l’attention face à un tsunami ». « Les consignes et les mesures de sécurité ont été lancées à la population », a-t-il assuré.

Evacuations annulées en Nouvelle-Zélande

Les services d’urgence néo-zélandais avaient temporairement ordonné l’évacuation de zones côtières sur de longues portions de la partie septentrionale de la Nouvelle-Zélande (l’île du Nord), après ce séisme qui s’est produit à un millier de kilomètres de là, selon l’observatoire américain USGS.

« Les plus grosses vagues sont maintenant passées. Toutes les personnes qui ont évacué peuvent désormais rentrer », a déclaré l’Agence nationale de gestion des urgences, qui avait ordonné à des dizaines de milliers d’habitants de se réfugier vers des terres plus élevées après les secousses survenues tôt vendredi.

Le tremblement de terre, qui est survenu à 8 h 28 vendredi, heure locale, (20 h 28 en France), a été précédé de secousses de 7,4 et 6,9 dans la même région.

Le Monde avec AFP



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Nakodal

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