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Jacqueline Caurat, speakerine pionnière et star de la télévision, est morte

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Photo non datée de Jacqueline Caurat

Jacqueline Caurat, star du petit écran et productrice télé des années 1950 à 1980, est morte à l’âge de 93 ans, a annoncé samedi sa famille à l’Agence France-Presse (AFP). Elle était l’une des speakerines vedettes de l’époque, avec Jacqueline Joubert, Jacqueline Huet et Catherine Langeais. Toutes sont mortes aujourd’hui.

Elle était entrée à l’âge de 25 ans à la Radiodiffusion-télévision française (RTF) en lisant une petite annonce : la chaîne unique cherchait quelqu’un parlant l’anglais – elle était née en Angleterre – pour traduire les programmes britanniques lors du couronnement de la reine Elizabeth II, le 2 juin 1953.

Elle se fit un nom en tant que journaliste philatélique et elle remporta le prix Ondas de la meilleure présentatrice européenne. Avec son époux, Jacques Mancier, chroniqueur spécialisé au Figaro, elle produisit et anima pendant deux décennies (1961-1983) « Télé-Philatélie », puis « Philatélie-Club », magazines consacrés à la philatélie et à l’histoire postale.

Emissions pour enfants

« A l’époque [des speakerines], vous étiez considérées comme des stars. On me suivait en vacances, je posais en maillot, en couverture de magazines », a-t-elle un jour raconté à Téléstar. « Des paparazzis m’ont même photographiée avec Jacques quatre jours avant la naissance de notre première fille. On se promenait dans un square, c’est devenu un gros reportage en “une” d’un magazine ! »

Durant sa carrière sur le petit écran, elle anima aussi des émissions destinées aux enfants et conçu des programmes jeunesses. Elle enregistra aussi des disques pour enfants.

Jacqueline Caurat participa également aux débuts de la télé belge avec les « Nouvelles Têtes » de Jacques Canetti, célèbre producteur de la chanson française. Sur Télé-Luxembourg, elle interviewait vedettes de cinéma et acteurs de théâtre dans « Tête-à-tête ».

Promue officière de l’ordre du Mérite, elle collabora également à une vingtaine de périodiques et magazines, dont Le Figaro, Femme d’aujourd’hui, Notre temps, Pilote, et signa plusieurs ouvrages autour de la philatélie, tel Les JO d’hiver à travers les timbres-poste (Presse de la Cité, 1968).

Le Monde avec AFP



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