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Une V8 acquise par un organisme public, coûte au contribuable au moins 50 millions.
Le président Macky Sall peut en aligner au moins une dizaine à chacune de ses sorties;
Il sort avec, juste pour aller visiter un chantier en arrêt de travaux parce que l’entreprise qui a gagné le marché réclame le paiement des factures de 50 à 100 millions.
Sélectionné pour vous : Déclaration sur Twitter : Le président Macky Sall moqué à cause d’une faute (photo)Il va visiter le chantier du stade municipal de SEDHIOU en arrêt de travaux depuis 6 ans pour un avenant de 50 millions seulement, prix d’un véhicule V8. Chacun des 3 députés du département de SEDHIOU dispose d’un véhicule V8.
Le Ministre peut en aligner 5, le Président de l’assemblée nationale peut aussi en aligner 4.
Les Ministres, les présidents des autres institutions, les directeurs généraux peuvent aussi en disposer chacun 2 ou 3.
Le parc automobile public est trop coûteux et témoigne d’une opulence que rien ne justifie ! Le luxe insolent est vraiment à son paroxysme !
Le directeur général d’un hôpital peut disposer d’une bolide ou d’une V8 flambant neuve pendant que la pharmacie de l’hôpital est vide et le réanimateur et la radio sont en panne depuis 5 mois
Le maire d’une commune comme SEDHIOU rouler sur une V8 flambant neuve ou encore une 4×4 Mercedes pendant que sa commune ne dispose pas de corbillard ni véhicules citernes pour vidanger les fosses septiques des habitants.
Le maire d’une petite Commune rurale comme celle de marassassoum, diendé, Bambali, Djibabouya peut disposer de deux 4×4 de 30 millions alors que sa commune n’a ni morgues ni corbillard encore moins une maternité équipée et les femmes enceintes sont évacuées sur des charrettes sur 20 kilomètres.
Le recteur de l’Université viendra garer insouciant une V8 neuve à côté d’une bibliothèque sans assez de livres et d’un laboratoire non équipé.
La pléthore de généraux du pays en disposeraient peut-être chacun pendant que le poste de police et la brigade n’ont pas un véhicule d’intervention.
Quand les décideurs ne font preuve d’aucune sorte de raison, comment peut-on attendre que ceux qui subissent dans leur chair et leur quotidien, les affres de leurs décisions malencontreuses, se montrent raisonnables ?
Il faut que ça change ! Et ça commence par une forte implication des populations aux joutes électorales. Les municipales et les départementales d’abord puis les législatives.
Ansou Sambou panafricain convaincu et militant politique
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