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tollé chez les médecins après l’annonce d’un arrêt des livraisons

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Il n’a fallu que quelques heures pour que le message suscite un tollé chez les médecins. La Direction générale de la santé (DGS) a annoncé, dans un mail intitulé « DGS-Urgent » envoyé dimanche 7 mars en soirée, l’interruption des livraisons de vaccins pour une semaine dans les cabinets des généralistes. « Summum de la sottise technocratique », « aberration et mensonge », appels à la « démission » du directeur général de la santé, Jérôme Salomon… Dans les rangs des syndicats de médecins, on voit rouge après avoir été encouragés par le gouvernement à accélérer le tempo et accusés parfois d’être insuffisamment nombreux à se porter volontaires pour vacciner les patients.

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Depuis le 25 février, la vaccination contre le Covid-19 a débuté en ville chez les généralistes avec le produit AstraZeneca, ciblé initialement en direction des patients de 50 à 64 ans souffrant de comorbidités, puis élargi à l’ensemble des plus de 50 ans, en priorité ceux ayant des pathologies à risques. Chaque semaine, les médecins doivent effectuer leur commande, jusqu’à trois flacons chacun, pour recevoir la semaine suivante la livraison chez leur pharmacien. Au 3 mars, 33 000 médecins avaient effectué une commande, pour un volume total d’environ 765 000 doses.

« Pour céder au caprice des pharmaciens »

Mais pour la semaine du 8 mars, « il ne sera pas possible de prendre des commandes pour les médecins compte tenu du nombre de doses livrées par AstraZeneca », a tranché l’autorité sanitaire, qui précise qu’environ 28 000 flacons seront disponibles (un flacon comprend environ 10 doses). « La commande ne sera ouverte que pour les besoins propres des officines », précise la DGS, dans ce message aux professionnels de santé dont l’objet est de détailler les conditions d’ouverture de la vaccination aux pharmaciens.

Ces derniers vont pouvoir demander leurs premiers flacons (un à deux par officine) à compter du 8 mars, pour commencer à être livrés le 18, dans dix jours – 6 756 pharmacies devant être approvisionnées en avance, dès le 11 mars, avec « du stock résiduel de doses AstraZeneca », dans les territoires les plus touchés par l’épidémie.

« Pour céder au caprice des pharmaciens, la DGS décide que les médecins ne pourront pas vacciner la semaine prochaine alors que tous les rendez-vous sont déjà pris ! », s’époumone-t-on au Syndicat des médecins libéraux (SML), qui dénonce dans un communiqué une décision « scandaleuse ». Même coup de sang à MG France, premier syndicat chez les généralistes. « On n’a cessé de nous répéter qu’il y avait des stocks et qu’il fallait accélérer », s’énerve Jacques Battistoni, son président.

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