Mme le ministre s’est-elle retrouvée là par hasard ou par un choix délibéré ? Difficile pour nous de répondre. Mais ce qui est intéressant, c’est que la fille de Dianki est à Keur Massar à un moment où celle qui aime tant ce lieu est aujourd’hui la préférée des lieux. Et objectivement, nous comprenons qu’elle soit préférée à Keur Massar, plus que ceux qui y proclament leur tigritude au moment où ils sont édentés, incapables de bondir sur leur proie et la manger.
S’approche alors l’heure décisive des choix comme c’est bientôt les locales. Tout de suite et maintenant, les populations ont aussi le droit d’évaluer ceux qui ont géré leur mairie, investis qu’ils ont longtemps été du pouvoir de décider d’un certain patrimoine local. Eh oui ! C’est l’heure des comptes, le moment de réclamer les dents de la panthère à ceux qui en ont consommé la tête. Il ne faut surtout pas se laisser divertir par des gens qui travaillent à nous détourner du vrai débat.
Parce que le débat ne se pose point entre Assome et le maire sortant ou finissant. Car le délit d’ambition n’est pas un délit. Que le maire parle aux populations qui l’interpellent sur des questions dont il est le seul habilité à apporter de réponses. La dialectique est claire. N’est ce pas ?
A Assome aussi de répondre à l’injonction des populations de Keur Massar qui crient à tu et à dia sa volonté d’en faire le prochain Maire. A qui le terrain entre l’espoir qu’incarne ASSOME et celui aux affaires qui a un contentieux à vider ?
Pour avoir fait et pratiqué le terrain de Keur Massar, nous nous réservons le verdict qui s’apparenterait à de l’injustice faite sur un maire. Seulement, on sait qui a fait ses preuves ou montrer ses limites objectives. On ne polémique pas. Les massarois vont bientôt trancher.
Demba B. Cueye, observateur analyste politique
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