Justice

En attendant leur nouvel entraîneur Sampaoli, l’OM frustre l’OL (1-1)

0


Explication musclée entre le Marseillais, Alvaro et le Lyonnais Depay, le dimanche 28 février au stade Vélodrome de Marseille

A défaut de tout à fait se relancer en championnat, l’Olympique de Marseille (7e) a, au moins, un peu freiné l’Olympique lyonnais dans sa quête d’un titre de champion, avec un match nul (1-1), dimanche 28 février, au stade Vélodrome en clôture de la 27e journée de Ligue 1. Ce n’est jamais qu’un point de pris, mais dans un « Olympico » l’important est aussi d’ennuyer ce nouveau rival qui, a la différence du nouveau PSG, évolue au moins dans les mêmes sphères d’ambition ces dernières saisons.

Lire aussi : Revivez le live de Marseille – Lyon

Malgré l’absence du public, « l’Olympico » a gardé certains de ses fondamentaux. Il y a eu ces échanges de mots fleuris entre adversaires avec la formation de quelques couples d’un soir (Dimitri Payet et Thiago Mendes tête contre tête, Álvaro González et Memphis Depay pas loin de se donner rendez-vous sur le parking pour poursuivre leur débat), une équipe réduite à dix (Lyon après l’expulsion du Brésilien Paqueta à la 71e minute après une semelle sur Payet) et bien sûr sa décision arbitrale discutée et discutable.

Ces dernières années, la question des mains dans la surface de réparation alimente des débats byzantins. Celle du malheureux Paqueta n’échappe pas à la règle. A la 38e minute, Pape Gueye allume d’une frappe puissante le bras droit du Brésilien. Monsieur Millot indique le point de penalty alors que Paqueta lui montre son ventre rougi, preuve que le ballon a touché une autre surface de son corps avant de heurter son avant-bras. Froid comme la justice, Arkadiusz Milik exécute la sanction d’un contre-pied parfait.

Lire aussi Ligue 1 : le PSG facile vainqueur de Dijon, Metz grimpe à la 5e place du classement

Quand Juninho fait du Aulas

Un coup du sort peut-être, mais l’OL n’a pas su profiter de sa supériorité technique en début de match pour enfoncer une équipe lui rendant 20 points au coup d’envoi. A la 21e minute, Karl Toko-Ekambi ponctuait plein de sang-froid une action de classe des Lyonnais avec un amour de déviation de Houssem Aouar pour son coéquipier. C’était beau, mais c’était un peu le début d’une gestion un peu trop pépère de la part des hommes de Rudi Garcia.

Bien aidés par cette étonnante apathie, les Marseillais ont réagi avec leurs armes du moment. Les coups de pieds arrêtés de Payet, le jeu dos au but de Milic et une certaine générosité retrouvée depuis l’arrivée de « l’intérimaire » Nasser Larguet sur le banc.

La seconde période n’a pas été un sommet technique, mais a au moins eu le mérite d’être un peu plus animée (et musclée). Le Marseillais Saîf Khaoui a répondu d’une demi-volée de peu à côté (57e) à une belle frappe de Depay (56e). Le Néerlandais a bien marqué en fin de match (84e), mais son but a été annulé pour un hors-jeu qui ne portait pas, lui, à discussion.

A onze contre dix pendant une vingtaine de minutes, les Marseillais ont manqué de précision et d’imagination pour réussir à empocher les trois points, et fêter le premier match de Pablo Longoria comme président du club.

L’OM a enchaîné avec un quatrième match de suite sans défaite en championnat. De quoi permettre à Franck McCourt, son propriétaire américain qui réside une grande partie de l’année à Los Angeles, d’entamer dès lundi une série de consultations dans un certain calme auprès des supporteurs, responsables politiques et économiques de la ville.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi A l’OM, Jacques-Henri Eyraud perd son « combat » contre les supporters

Le nouvel entraîneur, Jorge Sampaoli, est lui attendu mardi. Réputé sanguin, l’Argentin a annoncé la couleur sur ses intentions. « On n’est pas là pour se cacher : on va jouer dur. L’OM est un club du peuple et je me sens moi-même dans cette chaleur ». Pas de doute, l’ancien sélectionneur du Chili est déjà prêt pour le prochain « Olympico ».

Lyon voit, de son côté, le PSG lui piquer sa deuxième place, et Monaco revenir très fort dans son rétroviseur avec un seul point de retard. Après la rencontre, le président Jean-Michel Aulas a laissé le soin à son directeur sportif, Juninho, de rappeler les décisions arbitrales jugées défavorables à son club ces dernières semaines.

« Contre Nîmes, il y a penalty pour nous et on fait match nul, contre l’OM à l’aller avec un but d’Houssem Aouar refusé, contre Metz avec un but refusé aussi. Et ce soir… le ballon touche le ventre avant. Donc on ne peut pas donner en plus un carton jaune. Après il y a la main de Nagatomo aussi », a argumenté le Brésilien au micro de Canal+. Le public et la ferveur en moins, c’était donc presque un « Olympico » comme les autres.





Source link

Nakodal

l’autre terrain de jeu de l’impérialisme occidental en Afrique ?

Previous article

Le gouverneur de New York, accusé de harcèlement sexuel, se dit « désolé » de propos « mal interprétés »

Next article

You may also like

Comments

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

More in Justice