La pandémie de Covid-19 a fait au moins 2,54 millions de morts dans le monde, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP), à partir de sources officielles, mardi 2 mars. Dans le même temps, la vaccination gagne du terrain sur toute la planète.
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Des « progrès » dans la logistique de vaccination américaine
Le président américain Joe Biden a ainsi assuré, mardi, que les Etats-Unis disposeraient de suffisamment de vaccins contre le Covid-19 pour tous les adultes américains « d’ici fin mai ». Il avait évoqué, il y a trois semaines, une échéance à fin juillet.
« C’est un progrès, un progrès important », a-t-il martelé, insistant cependant sur le fait que cela ne signifiait pas que tous les adultes américains seraient vaccinés à cette date. « Avoir les vaccins disponibles n’est pas suffisant. Nous avons besoin de gens qui font les injections dans les bras des gens, dans des millions de bras américains », a-t-il ajouté.
M. Biden a fait cette annonce lors d’une brève allocution durant laquelle il a confirmé un accord entre les géants pharmaceutiques Merck et Johnson & Johnson pour augmenter la production du vaccin de ce dernier. « C’est le genre de collaborations entre entreprises que nous avons vu durant la seconde guerre mondiale », a-t-il souligné.
Le vaccin de Johnson & Johnson a obtenu une autorisation d’utilisation en urgence dans le pays en fin de semaine dernière, pour les adultes de 18 ans et plus. Il présente deux avantages conséquents en matière logistique : il ne s’administre qu’en une seule dose et peut être stocké à des températures de réfrigérateur. Johnson & Johnson s’est pour le moment engagé à acheminer 100 millions de doses aux Etats-Unis avant la fin du mois de juin.
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Le Texas allège les restrictions
Le même jour, le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott, a annoncé un allègement des restrictions avec la fin du port du masque obligatoire et la réouverture à 100 % de la capacité des commerces dès « mercredi prochain ». « Grâce aux avancées médicales des vaccins et des traitements aux anticorps, le Texas a désormais les moyens de protéger les Texans du virus », estime le gouverneur.
Près de 44 000 personnes sont mortes du Covid-19 au Texas depuis le début de l’épidémie, selon les données de l’université Johns Hopkins. Lundi, la directrice des Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), la principale agence fédérale de santé publique du pays, avait mis en garde contre tout relâchement, notamment sur le port du masque.
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L’Italie ferme les établissements scolaires en zone rouge
A contrario, le gouvernement italien a ordonné, mardi, la fermeture de toutes les écoles situées dans les zones rouges (les régions de la Basilicate et le Molise dans le sud de la péninsule). Elles basculeront vers l’enseignement à distance à partir de samedi, alors que jusqu’à présent seuls les établissements secondaires situés dans les zones dites rouges étaient fermés.
Les nouveaux chiffres rendus publics par l’institut national de la santé (ISS) ont révélé que 54 % des cas de contamination par le nouveau coronavirus en Italie étaient à présent dus au variant britannique. « Le variant britannique a une capacité particulière à se diffuser chez la génération la plus jeune », a déclaré lors d’une conférence de presse le ministre de la santé, Roberto Speranza.
Le nouveau décret prolonge également une interdiction de se déplacer entre les régions italiennes jusqu’au 27 mars.
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L’Australie prolonge la fermeture de ses frontières
L’Australie va, de son côté, étendre d’au moins trois mois la fermeture de ses frontières internationales, une politique d’auto-isolation déjà en vigueur depuis un an. Le gouvernement a été avisé par des experts de la santé que « la situation autour du Covid-19 à l’étranger continue de poser un risque inacceptable pour la santé publique en Australie, notamment l’apparition de variants plus contagieux », a déclaré le ministre de la santé, Greg Hunt. Par conséquent, le contrôle strict des frontières sera prolongé jusqu’au 17 juin, a-t-il précisé.
L’Australie a rapidement fermé ses frontières internationales après l’apparition de la pandémie, interdisant sauf exception l’entrée à la plupart des non-ressortissants.
Des limites ont également été imposées au nombre d’Australiens autorisés à rentrer au pays chaque semaine, bloquant des dizaines de milliers d’entre eux à l’étranger. Les voyageurs autorisés à entrer sur l’île doivent passer 14 jours en quarantaine dans un hôtel, ce qui représente une dépense de plusieurs milliers de dollars.
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