La défiance à son égard ne cesse de croître, tandis qu’il est suspecté d’être responsable de cas de thrombose. L’Agence européenne des médicaments (AEM) a fait savoir, mardi 6 avril, qu’elle était toujours en train d’évaluer si le vaccin d’AstraZeneca contre le SARS-CoV-2 était potentiellement lié à la formation de rares caillots sanguins, signalés dans plusieurs pays.
Cette annonce intervient quelques heures après qu’un responsable de l’AEM a évoqué l’existence d’un « lien » entre le vaccin d’AstraZeneca et les cas de thrombose observés par son administration, dans une interview au quotidien italien Il Messaggero publiée mardi.
Le comité de sécurité de l’AEM « n’a pas encore abouti à une conclusion et l’examen est actuellement en cours », a tempéré dans un communiqué l’agence établie à Amsterdam. « Nous communiquerons et organiserons un point de presse dès que l’examen sera finalisé », a ajouté le régulateur européen, précisant qu’une annonce était attendue mercredi ou jeudi.
« Un lien avec le vaccin »
Il « est clair qu’il y a un lien avec le vaccin », avait affirmé plus tôt Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins à l’AEM.
L’AEM avait annoncé, le 18 mars, que les bénéfices du vaccin d’AstraZeneca continuaient de l’emporter sur les risques et que son utilisation restait sûre, après la suspension des injections par plusieurs pays.
L’agence avait toutefois expliqué qu’il existait un lien possible avec des cas rares de caillots sanguins et qu’elle publierait des conseils mis à jour lors de la réunion de son comité de sécurité cette semaine.
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