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l’Etat envisage de reconfiner l’Ile-de-France le week-end, malgré l’opposition d’Anne Hidalgo

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Les forces de l’ordre sur les quais de Seine, à Paris, le 28 février 2021.

Face à l’aggravation de l’épidémie de Covid-19, les habitants d’Ile-de-France, de l’Oise et d’Eure-et-Loir vont-ils devoir rester chez eux chaque week-end, comme à Nice et à Dunkerque ? Le projet est plus que jamais sur la table. Avancé par le gouvernement, il a été au cœur des rencontres que le préfet de police de Paris, Didier Lallement, et le directeur de l’agence régionale de santé francilienne, Aurélien Rousseau, ont tenues, lundi 1er mars, avec la maire de Paris et la présidente de la région.

Le gouvernement envisage de le mettre en place, dès samedi 6 mars, sauf amélioration surprise de la situation. C’est, en tout cas, ce scénario qui a principalement été évoqué lors de ces réunions. Ce tour de vis touchant, deux jours par semaine, plus de 13 millions de personnes devrait s’accompagner d’une accélération des vaccinations, d’un recours accentué au télétravail et d’une campagne massive de tests en milieu scolaire.

Mesure « dure, voire inhumaine »

Lundi, les deux femmes clés de la région ont réagi au projet de façon assez opposée. Valérie Pécresse, la présidente (Libres !) de l’Ile-de-France, a indiqué qu’elle ne s’opposerait pas à un confinement le week-end, si cela peut éviter un confinement total. Elle a simplement plaidé pour que les marchés de plein air et les lieux de culte restent ouverts le week-end et que les commerces appelés à tirer le rideau perçoivent des aides.

Anne Hidalgo, elle, a exprimé son total désaccord. Ajouter au couvre-feu à 18 heures durant la semaine un confinement le samedi et le dimanche constitue une mesure « difficile, dure, voire inhumaine », a-t-elle déclaré juste après le rendez-vous. Pareille mesure pèserait particulièrement sur les nombreux habitants qui « vivent dans des appartements exigus, sans espace extérieur, parfois à plusieurs générations sous le même toit », a souligné l’élue socialiste. Elle serait, en outre, « assez peu efficace sur le plan sanitaire », avait déjà argumenté Emmanuel Grégoire, le premier adjoint d’Anne Hidalgo, jeudi 25 février, sur France Info.

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Il avait alors évoqué quelques alternatives. En particulier, un vrai confinement de la capitale pendant trois semaines, comme au printemps 2020, pour casser la trajectoire virale et « avoir la perspective de tout rouvrir » ensuite. Mais ce propos choc, tenu sans en avoir parlé au préalable aux maires d’arrondissement ni à de nombreux adjoints, a suscité la polémique. Après quelques jours de confusion, la maire a écarté l’hypothèse. « Anne Hidalgo lâche son premier adjoint et tient un discours à rebours des déclarations de la fin de la semaine dernière, a commenté, lundi, sa principale opposante, Rachida Dati. On ne joue pas avec la vie des gens comme ça ! »

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